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3 questions au président de l’association pour la Liberté d’installation des diplômés notaires

Par DROIT&PATRIMOINE

Retour sur la réforme récente du notariat avec Jean-Charles Persico, président de l’association pour la Liberté d’installation des diplômés notaires (LIDN).

D&P : Quel est le rôle de l’association pour la Liberté d’installation des diplômés notaires ?
J.-C. P. : L’association a été créée en novembre 2014 quand la réforme a commencé à être mise en œuvre par Emmanuel Macron. La députée Cécile Untermaier avait conseillé aux diplômés notaires de se regrouper, c’est ce que nous avons fait. L’association a ainsi pu représenter les diplômés notaires auprès des parlementaires, de la Chancellerie, du ministère de l’Économie, de l’Autorité de la concurrence et de la division du marché intérieur de la Commission européenne. Aujourd’hui, la LIDN compte une centaine d’adhérents. Je tiens à préciser que nous ne sommes pas une association de personnes haineuses contre les notaires.

D&P : Êtes-vous satisfaits de la réforme ?
J.-C. P. : Nous étions pour une liberté d’installation totale qui était d’ailleurs initialement prévue dans la réforme. Cette liberté d’installation totale n’était pas possible sans que les pouvoirs publics n’indemnisent les notaires en place et aujourd’hui, nous nous retrouvons avec une liberté d’installation limitée. Mais à terme, nous avons conscience que cette réforme va profondément changer la profession.

D&P : Les membres de la LIDN souhaitent-ils s’installer ?
J.-C. P. : Tous les membres de l’association souhaitent ouvrir un office et c’est la raison pour laquelle ils sont adhérents. Pour la première fois, la loi nous donne la possibilité de tenter notre chance. Depuis plus d’un an, nous réfléchissons tous ensemble à nos installations respectives et nous échangeons sur nos business plan élaborés dans la plupart des cas par des experts-comptables. Nous souhaitons exercer à titre individuel mais nous avons conscience qu’il nous sera compliqué d’exercer seul dans un coin et il est nécessaire que nous arrivions à créer des solidarités dans notre groupe car les notaires en place ne vont pas nous aider. Quoi qu’il en soit, nous suivrons la déontologie et nous essayerons de nous intégrer dans les différentes instances locales.

Propos recueillis par Clémentine Delzanno

Interview publiée dans Droit & patrimoine l'hebdo 2016, n° 1076 (7 nov. 2016)
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